Carte scolaire 2024 : le Cher, la Nièvre et l'Allier impactés


La première ébauche de la carte scolaire 2024-2025 se dessine. Un premier document, basé sur les effectifs actuels et prévisionnels des classes, a été présenté aux syndicats. Petit tour d’horizon…

Dix-huit classes menacées pour la Nièvre

À Nevers, Cosne-sur-Loire ou encore Varennes-Vauzelles… En tout ce sont dix-huit classes de maternelles et primaire qui seraient menacées de fermeture à la rentrée prochaine dans la Nièvre. Du côté des regroupements pédagogiques, un poste serait menacé dans la primaire de Luthenay-Uxeloup. Et à Ville-Langy, la dernière classe de l’école pourrait, elle aussi, fermer, mais la mairie doit d’abord donner son accord. En revanche, des ouvertures de classe provisoires pour un an au moins sont envisagées dans huit écoles de la Nièvre.

Quarante classes évoquées dans le Cher

Dans les écoles du Cher, une quarantaine de classes pourrait fermer à la rentrée de septembre. Le département pourrait rendre dix-neuf postes, auxquels s’ajoutent trois postes de conseillers pédagogiques. Un comité social d’administration départemental se tient ce mardi, à Bourges. Parmi les communes sous la menace d'une fermeture, il y a le Chautay, dont l'école ne compte qu'une seule classe. Malgré ses 260 habitants, le village situé près de la Guerche-sur-l'Aubois se mobilise. Ce lundi, les parents d'élèves ont organisé un barrage filtrant pour sauver leur classe unique. La pétition pour le maintien de l'école en est déjà à plus de 1000 signatures.

Quatorze suppressions de poste pour l’Allier

Pour aboutir à quatorze suppressions de postes, les calculs sont rapides. Vingt-et-une suppressions de classes sont donc envisagées pour quatre ouvertures, selon des documents relayés par les organisations syndicales. Ces suppressions seraient (presque) équitablement réparties sur le territoire. Sept concernent le bassin montluçonnais. Les autres fermetures envisagées concernent le bassin moulinois pour huit d’entre elles. Avec six fermetures, le bassin vichyssois, à la dynamique démographique positive, serait légèrement moins impacté.

Avant la validation officielle de la carte courant mars place désormais à la négociation entre syndicats et représentants de la direction académique. En attendant, enseignants, parents d’élèves, syndicats et élus ont multiplié les mobilisations ces derniers jours pour dénoncer ces situations.

Baptiste Vlaj